La médiation porte sur une plainte déposée par le gérant d’une S.C.I. pour le vol par un artisan d’une porte d’entrée d’un logement locatif d’une S.C.I. L’artisan mis en cause réclame le règlement d’un solde depuis plusieurs mois, solde que le gérant de la S.C.I refuse de lui verser insatisfait de la qualité du produit livré. Ce dernier a refait par ses propres moyens une pièce qu’il jugeait non conforme à des exigences. Les parties restent campées sur leurs positions tout au long de la séance malgré une proposition de l’artisan de réduire de moitié le solde attendu.
Au moment de rédiger un constat de désaccord, le médiateur revient sur un échange sur l’évolution de la qualité des produits manufacturés constatée par le gérant, pour demander à ce dernier s’il serait prêt à faire encore travailler cet artisan si un accord mutuel était trouvé. Celui-ci exprime alors sa déception vis à vis de la qualité auquel il avait été habitué par ce fournisseur déjà sollicité par le passé et explique qu’il n’écarte pas de le solliciter pour un devis à venir.
L’artisan face à une perception plus nuancée de son client et une reconnaissance positive explique alors des choix de sous-traitance liés à des contraintes économiques et avouer avec une intense émotion son désarroi lié à la situation critique de son entreprise.
Au terme de cet échange, un accord est finalement rédigé, l’artisan considérant le règlement de son travail soldé et s’engageant à reposer la porte dans les plus brefs délais. Le gérant s’engage de son coté à demander un devis pour un projet de rénovation à cet artisan en échangeant une poignée de main.